Pour chaque femme, la ménopause peut être une épreuve à la fois délicate et difficile à vivre. Cette période est, en effet, le résultat du bouleversement hormonal causé par l’arrêt de la sécrétion d’hormones par les ovaires. Après la fin de la production de progestérones s’ensuivent potentiellement le gonflement de la poitrine, les règles irrégulières, la rétention d’eau et surtout la prise de poids. Il s’agit de la périménopause. Deux à trois ans après cette période de transition, la ménopause survient et peut accentuer le gain des kilos en plus ainsi que les bouffées de chaleur. Elle se manifeste également par l’arrêt des règles ou de la production d’œstrogènes. Face à cette situation, de nombreuses femmes vivent le stress et la gêne au quotidien. Si la plupart arrivent à stabiliser leur poids, d’autres peuvent avoir du mal. Le cas échéant, il convient d’instaurer une alimentation adaptée, mais laquelle ? Zoom sur le régime efficace et pratique pour perdre du poids à la ménopause.

Quelle stratégie alimentaire adopter face à la prise de poids de la ménopause ?

À la ménopause, les femmes ont tendance à prendre davantage de poids qu’elles n’en perdent. Pour cette raison, il devient essentiel d’adapter leur alimentation et leur mode de vie. Pour plus d’informations, voici tout ce qu’il faut connaître sur le régime adapté aux femmes ménopausées et quelques conseils pour réguler son poids.

Le régime alimentaire spécial pour mincir à la ménopause

La période de la ménopause requiert la consommation d’aliments riches en nutriments permettant de prévenir les effets de ce changement hormonal. Voici les informations nutritionnelles sur le choix alimentaire de la femme en pré ménopause ou ménopausée dans le cadre d’un régime spécial :

  • Les aliments riches en caroténoïdes : carottes, épinards, chou frisé, patate douce, tomate…
  • Les aliments regorgeant de vitamine C : cassis, fraises, ananas, agrume…
  • Les aliments riches en vitamine E : graines de sésame, noix, huile végétale…
  • Les aliments riches en sélénium : abats, jaune d’œuf, viande, crustacés, levure de bière, fruits de mer, céréales…
  • Les aliments riches en protéines animales : viande maigre, œufs, fromage, poisson…
  • Les aliments dotés de protéines végétales: légumes secs, pois chiches, quinoa, haricots secs…
  • Les aliments source de zinc : viande, abats, fruits de mer, fromage blanc…
  • Les aliments riches en polyphénols : légumes, fruits…
  • Les aliments sources de calcium: produits laitiers, haricots verts, persil, sardines en conserve…
  • Les aliments riches en vitamine D : produits laitiers, poissons gras, huile de foie de morue…
  • Les aliments à index glycémique bas : pain complet, riz…

En outre, la consommation de matières grasses riche en acides gras mono insaturées comme l’huile d’olive est recommandée.

D’après l’apport nutritionnel nécessaire pour cette tranche d’âge, l’idéal est de suivre un régime axé sur le rééquilibrage alimentaire. Autorisant la consommation de toutes ces catégories d’aliments, le régime équilibré ne présente aucune restriction en matière d’alimentation et se fit aux sensations alimentaires. En effet, cette diète mise sur le respect d’un nombre précis de repas par jour et uniquement sur les bonnes portions d’aliments à manger. Elle permet également de lutter contre de nombreuses maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose et le cancer. De plus, il s’agit de la meilleure façon pour perdre du poids durablement et efficacement tout en évitant l’effet yo-yo.

Afin de maintenir la masse musculaire et d’affiner le corps, il est recommandé d’exercer des activités physiques régulières. Sur ce point, aucun sport particulier n’est exigé. Une course à pied ou une balade d’environ 30 minutes par jour suffit pour entretenir la forme.

Quelle attitude alimentaire adoptée en cas de prise de poids ?

Les régimes drastiques sont déconseillés à l’âge de la ménopause. Toutefois, il est possible d’éliminer les graisses superflues de manière rapide, soit en une ou deux semaines seulement. Les astuces sont nombreuses, mais la meilleure solution reste le suivi d’une alimentation réglementée et modérée. Pour commencer, il est recommandé de boire régulièrement de l’eau, soit au moins 1,5 l d’eau par jour. Ensuite, il est conseillé de limiter en une petite quantité les produits sucrés, à savoir les boissons gazeuses, les bonbons, les viennoiseries… Les protéines et le calcium sont autorisés. Pour booster la perte de poids, la pratique d’un sport comme le yoga, la gymnastique Pilate, la danse, la natation ou le vélo est requise.

Toutefois, un tel mode de vie exercé de manière excessive peut s’avérer dangereux pour la santé. Le moyen le plus sécurisé pour maigrir à la ménopause reste l’adoption d’un régime alimentaire sain sur le long terme. Pour déterminer la dépense énergétique minimale ou le métabolisme de base journalier, le recours aux conseils d’un spécialiste de la nutrition est de mise.

Quels sont les aliments à éviter à la ménopause ?

De par le bouleversement hormonal, le corps et l’organisme de la femme ménopausée sont sensibles aux moindres aliments pouvant être nuisibles à sa santé. Pour cette raison, il est important de choisir avec prudence les ingrédients des repas quotidiens. De manière précise, ci-après les aliments à éviter à partir de cet âge mais pouvant être consommés occasionnellement :

  • Les aliments frits : beignet, poulet frit, pommes de terre frites, poisson frit… ;
  • Les aliments piquants : ail, oignon, graines de fenouil, cannelle, thym… ;
  • Les aliments trop gras : viennoiseries, graisses d’origine animale, charcuteries… ;
  • Les aliments à indice glycémique élevé : pommes de terre, pain blanc, sucrerie… ;
  • L’alcool ;
  • Le café.

Comment stabiliser son poids pour maigrir à la ménopause ?

Outre le changement de mode de vie et d’alimentation, il est possible de mincir à la ménopause par d’autres procédés ou des traitements médicamenteux. Il s’agit par exemple du traitement hormonal et de la prise de médicaments, sous avis médical. Explications sur ces méthodes amincissantes.

Tester l’homéopathie comme traitement hormonal

Il existe de nombreux traitements homéopathiques permettant de contrôler son poids à la ménopause, ou du moins d’éviter les risques de surpoids. Parmi les plus célèbres se trouve le traitement à base de Folliculinum. Ce dernier permet, en effet, d’atténuer les troubles liés aux changements hormonaux du début jusqu’à maturité de la ménopause. Ce remède est fabriqué à partir de la folliculine ou une hormone sécrétée par l’ovaire. Disponible en granules ou en gélules, ce remède homéopathique permet de rééquilibrer les hormones en limitant l’excès de production d’œstrogènes dans le corps. Autrement dit, soulageant les symptômes de la ménopause, ce traitement hormonal lutte contre le stress et l’anxiété. Dans ce cas de figure, il sera plus facile de modérer les sensations de faim, ou plus précisément de perdre les kilos en trop.

Les médicaments pour maigrir à la ménopause

La solution la plus connue pour venir à bout des kilos en trop à la ménopause est la prise de gélules brûle-graisse et coupe-faim. Il en existe une multitude de variétés sur le marché, et leur efficacité sur le long terme est discutable. Ces compléments alimentaires sont essentiellement composés de brûleurs de graisses naturels, à savoir :

  • D’aliments riches en fibres (en particulier le brocoli) ;
  • D’aliments à molécules actives (thé vert) ;
  • D’aliments hypocaloriques (poivron, céleri, chou…).

Outre cela, les gélules minceur de type coupe-faim contiennent au moins un des éléments suivants :

  • Les lipides (nutriments qui retiennent plus longtemps les aliments dans l’estomac) ;
  • Les pectines (fibres naturelles qui gonflent l’estomac) ;
  • Les protéines (nutriments qui ralentissent la digestion et retardent la sensation de faim).

Par rapport à ces alternatives, rien n’est meilleur que le suivi d’une alimentation saine et équilibrée dans le cadre d’une chrononutrition par exemple ! L’avantage de cette méthode est qu’elle permet de se débarrasser des graisses en trop naturellement et durablement. De ce fait, elle n’entraîne aucun effet secondaire. Le régime alimentaire de type équilibré prolonge efficacement l’espérance de vie tout en ralentissant le processus de vieillissement des cellules. En d’autres termes, il s’agit de la manière la plus saine et sereine pour garder la forme. De plus, les ingrédients des recettes équilibrées sont faciles à cuisiner et peu coûteux.

Comment perdre la graisse du ventre après 50 ans ?

Enlever la graisse abdominale après 50 ans n’est pas chose aisée. Cet objectif nécessite l’adoption d’une alimentation disciplinée et la pratique d’activités physiques quotidiennes. En ce qui concerne le régime alimentaire, il est conseillé de limiter l’alcool, voire même de l’éviter. Il en va de même pour les boissons riches en sucres industriels, les aliments trop gras, trop sucrés et trop salés. La consommation quotidienne de mets faits-maison est vivement recommandée. Ces conseils ne signifient pas pour autant suivre un régime restrictif. L’idéal est de trouver l’équilibre alimentaire en mangeant des recettes complètes au bon moment et sans sauter les repas. Bien entendu, il est possible de prendre des collations, mais selon vos sensations alimentaires. Par ailleurs, une excellente hydratation ainsi que l’apport suffisant en protéines, en fruits et en légumes sont requis.

Côté sport, il est important de travailler l’ensemble du corps. L’aquagym, le vélo d’appartement et les exercices physiques doux sont conseillés. Par ailleurs, il est possible de varier les entraînement en incluant par exemple les squats et les abdos. Une séance de cardio-training par semaine suffit pour se muscler et perdre du ventre. À cet âge, l’essentiel est d’y aller progressivement, mais de manière régulière.

Wickie est Diététicienne et Educatrice sportive de formation, diplômée d’état d’un BTS Diététique et d’une licence STAPS spécialisée dans la santé et le vieillissement. Elle a pour vocation d’allier alimentation et activité physique dans ses prises en charge afin de s'adapter à chacune des spécificités de ses patients.