Les œufs sont une véritable source de protéines et font partie des ingrédients principaux de nombreuses recettes. Cependant, en consommer peut provoquer des malaises chez certaines personnes. Quelles en sont les causes ? Comment traiter cette intolérance alimentaire ? Les explications !
C’est quoi une intolérance alimentaire ?
Une intolérance alimentaire se traduit par une réaction d’inconfort après avoir consommé un aliment. Contrairement à l’allergie, elle n’affecte pas le système immunitaire et ne provoque aucun malaise respiratoire (œdème de Quincke, asthme) ou général (urticaire). De plus, les symptômes ne sont pas immédiats. Ils peuvent se manifester quelques minutes, des heures ou des jours après l’ingestion de l’aliment déclencheur. L’intolérance alimentaire est sans danger pour la santé. Toutefois, elle est responsable de divers problèmes de digestion.
Quels sont les signes et symptômes d’une intolérance alimentaire ?
L’intolérance alimentaire provoque différents malaises comme :
- Des ballonnements ;
- Des douleurs ou des crampes abdominales ;
- De la diarrhée ;
- Des vomissements ;
- De la constipation ;
- Des gaz excessifs ;
- Des maux de tête ;
- Des brûlures d’estomac ;
- Des sueurs froides.
L’intensité et la durée de ces malaises varient d’une personne à l’autre et de la quantité consommée. De ce fait, plus cette dernière est élevée, plus les troubles risquent d’être importants. Dans le cas des allergies alimentaires, même une petite quantité peut causer une réaction grave chez la personne allergique.
Quelles sont les causes de l’intolérance alimentaire ?
De nombreux facteurs peuvent déclencher une intolérance alimentaire. Chez certaines personnes, le corps sécrète peu d’enzymes permettant de digérer l’aliment en question. Une intoxication alimentaire ou diverses maladies peuvent également affecter la production d’enzymes. Enfin, des agents de conservation ou une sensibilité aux médicaments peuvent être responsables de l’intolérance alimentaire.
Qui peut être atteint d’une intolérance alimentaire ?
N’importe qui peut être atteint d’une intolérance alimentaire, quel que soit l’âge. De nombreux facteurs sont en cause :
- L’alcool ;
- Une alimentation monotone ;
- La consommation excessive de produits industriels ;
- Le stress ;
- Certains médicaments ;
- Un terrain génétique ;
- Des infections gastro-intestinales ;
- Des facteurs environnementaux.
Comment traiter une intolérance alimentaire ?
Actuellement, aucun traitement n’existe pour traiter l’intolérance alimentaire. Le seul moyen pour éviter ou diminuer les symptômes est de ne plus consommer les aliments déclencheurs. Cependant, cette solution risque de provoquer des carences en vitamines et en minéraux. Pour combler l’apport nutritionnel, il faut consommer d’autres aliments contenant les mêmes nutriments ou des compléments alimentaires.
L’intolérance aux œufs de poule : tout ce qu’il faut savoir
Une intolérance aux œufs signifie qu’une personne ne peut pas absorber et digérer correctement le blanc d’œuf. De ce fait, en consommer peut entraîner des ballonnements, des vomissements, des maux de tête, des troubles respiratoires, des problèmes de peau, etc.
Allergie et intolérance aux œufs chez le bébé et l’enfant (vomissement, diarrhée, asthme…)
La plupart des enfants de moins de 3 ans souffrent d’allergie ou d’intolérance aux œufs. Ces problèmes de santé se manifestent souvent durant les six premières années de leur vie. Dans certaines situations, l’intolérance disparait avec le temps.
Les enfants allergiques aux œufs ne tolèrent pas les produits et les aliments contenant des blancs d’œufs. Même une petite quantité peut avoir des conséquences plus ou moins graves (asthme, rhinite, vomissements, etc.). De ce fait, il est préférable d’éviter le blanc comme le jaune, puisqu’il est difficile de séparer les deux. Toutefois, il est possible de réintroduire progressivement l’œuf au-delà de l’âge de 3 ou 4 ans afin d’observer si l’enfant peut le tolérer. Cette introduction doit cependant être réalisée sous la surveillance d’un médecin et requiert des tests sanguins et cutanés.
Intolérance et allergie aux œufs chez les adultes
Les allergies aux œufs sont peu fréquentes chez les adultes. Les symptômes se manifestent souvent quand l’individu atteint l’âge de jeune adulte. Contrairement aux enfants, les adultes allergiques aux œufs présentent seulement une légère nausée ou une éruption d’eczéma. De plus, l’intensité de ces signes est peu intense. Il faut noter qu’un adulte ou un enfant allergique aux œufs de poule peut également être allergique à d’autres types d’œufs (œufs de canard, d’oie, de dinde et de caille).
Comment savoir si on est allergique aux œufs (œufs durs, œufs frais…) ?
Une personne est allergique aux œufs si elle présente les symptômes ci-dessous :
- Des altérations de la peau (la dermatite atopique, l’eczéma, l’urticaire, des gonflements) ;
- Des problèmes respiratoires (toux, asthme, rhinite, etc.) ;
- Des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée, inflammation et douleurs abdominales).
Les symptômes se manifestent souvent autour des 30 à 60 min après la consommation. Certaines réactions comme une diarrhée ou une dermatite atopique peuvent apparaître beaucoup plus tard (jusqu’à 2 à 3 jours). Dans les situations les plus graves, la personne allergique aux œufs peut souffrir d’un choc anaphylactique.
Divers aliments industriels contenant des œufs
Les personnes allergiques aux œufs doivent éviter d’en consommer pour éviter les symptômes cités précédemment. À part éviter les œufs, il est également indispensable de se priver des aliments industriels qui en contiennent comme :
- Certains mélanges de viandes (charcuteries, terrines, boudins, farces, quenelles, boulettes de viande, etc.) ;
- Les purées et les aliments pour bébé ;
- Les produits de boulangerie (pains, gâteaux, biscuits, etc.) ;
- Les confiseries (bonbon, chocolats, nougats, caramel, etc.) ;
- Les sauces crémeuses et à salade ;
- Certains desserts (flan, crème glacée, crème pâtissière, meringue, etc.).
Comment savoir si un produit industriel contient de l’œuf ?
Pour connaitre les produits riches en œufs, il faut vérifier si leur étiquette indique les mentions suivantes :
- Protéines d’œuf ;
- Protéines animales ;
- Ovalbumine ;
- Albumine ;
- Ovotransferrine ;
- Lysozyme (ou additif E1105) ;
- Lécithine d’œuf (ou E322) ;
- Ovomucoïde ;
- Ovomucine.
La présence des œufs dans certains produits de beauté et médicaments
À part les produits alimentaires industriels, les œufs peuvent être également se trouver dans certains produits de beauté. De ce fait, il faut prendre le temps de lire leur étiquette pour éviter les allergies. Dans le cas des médicaments à base d’œufs, il est indispensable de demander conseil à un médecin ou à un pharmacien avant d’en acheter.
L’intolérance lactose : ce qu’il faut savoir
L’intolérance au lactose se caractérise par un trouble digestif dû une consommation du sucre présent dans le lait et ses produits dérivés. Elle touche les personnes ne produisant pas assez de lactase, une enzyme permettant de digérer correctement le lactose. Il s’agit du sucre du lait et il aide à absorber le calcium. En cas de manque ou d’absence de lactase, le lactose n’est pas pris en charge par l’intestin grêle et pénètre dans le gros intestin. Des bactéries favorisent ainsi sa fermentation, ce qui peut provoquer des troubles gastriques (nausées, coliques, diarrhées…).
Quels sont les symptômes de l’intolérance au lactose ?
Les symptômes se divisent en deux groupes :
- Symptômes intestinaux :
- Symptômes généraux :
Ces symptômes se manifestent souvent entre 30 min et 2 h après l’ingestion de l’aliment riche en lactose. Leur intensité varie d’une personne à l’autre, en fonction de la quantité de lactose ingérée ainsi que du degré de l’intolérance.
L’intolérance au lactose du nourrisson, de l’enfant et de l’adulte
L’intolérance au lactose touche rarement les nourrissons. Ces derniers souffrent d’un déficit congénital en lactase s’ils sont atteints de cette pathologie. Chez l’enfant, cette intolérance se manifeste souvent de manière passagère et disparaît lorsque la muqueuse intestinale est guérie.
Il n’est pas rare que des adultes souffrent d’intolérance au lactose. En effet, les effets de la lactase s’amenuisent naturellement au fil du temps, précisément entre la fin de l’enfance et le passage à l’âge adulte. Cette diminution est due à la diversification de l’alimentation. Dans certains cas, l’intolérance au lactose peut être liée à une maladie de l’intestin grêle comme l’intolérance au gluten ou la maladie cœliaque, la gastro-entérite, la maladie de Crohn…. Elle peut durer plusieurs semaines, le temps que la muqueuse intestinale guérisse.
Comment traiter l’intolérance au lactose ?
Il n’existe aucun traitement pour guérir de l’intolérance au lactose. Le seul moyen pour éviter les troubles gastriques est de respecter le principe de l’éviction, c’est-à-dire adapter le régime alimentaire de la personne affectée en fonction de son niveau de tolérance au lactose. Il s’agit ainsi d’une limitation de la consommation des aliments lactés. Dans cette optique, la plupart des intolérants au lactose peuvent boire un seul bol de lait sans présenter des symptômes.
Avant de suivre un régime efficace sans lait ni produit laitier, il est préférable d’évaluer le niveau d’intolérance de l’individu. Ce régime doit également être réalisé sous la surveillance d’un diététicien ou d’un nutritionniste.
Les règles à suivre pour les intolérants au lactose
Pour éviter tout risque de malaise, les personnes atteintes d’intolérance au lactose doivent suivre les règles suivantes :
- Éviter de boire du lait en grande quantité ;
- Privilégier des fromages à pâte dure ou affinés pauvres en lactose ;
- Remplacer le lait de vache par le lait de soja, de riz, d’avoine, de coco et d’amande ;
- Fractionner la consommation du lait.